A partir du 1er janvier, les collectivités territoriales ayant la compétence « Collecte et traitement des déchets » sont tenues de proposer un tri à la source des biodéchets pour les particuliers dans le cadre du service public de gestion des déchets. Cela fait suite à l’application de la directive cadre européenne sur les déchets et de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.
Les biodéchets sont définis par le Code de l’environnement. Il s’agit des « déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires. »
Le Sedre (le syndicat qui collecte les déchets), comme la plupart des collectivités, propose la solution du compostage et il a été décidé lors du dernier comité fin décembre de fournir des composteurs aux abonnés qui le souhaiteraient au prix coutant.
Parallèlement, le Siredom (le syndicat qui traite les déchets) est en train d’investir dans la création d’une usine de tri de biodéchets pour un montant de 13 millions d’euros. Cette solution consistera à regrouper dans un sac plastique spécifique les biodéchets et à le déposer dans le bac d’ordures ménagères résiduelles afin de subir un traitement spécial à partir de la chaine de tri. Cette solution pourrait être mise en œuvre mi 2025 et induirait un coût supplémentaire pour les usagers.
Par ailleurs, le Sedre en relation avec les communes concernées dont Morigny-Champigny a renouvelé son marché de collecte des déchets verts pour les 7 prochaines années. Le calendrier prévisionnel des collectes des déchets sera transmis dès début 2024.